Vernissage: Jeudi 18 novembre à 17h
Menlo Park regroupe un corpus d’oeuvres élaborées dans le cadre d’une réflexion commune autour de la figure emblématique de Thomas Alva Edison (1847-1931). Dans son laboratoireusine de Menlo Park, Edison mit au point un grand nombre d’inventions qui ont défini notre modernité, à la rencontre de l’art, de la science et de l’industrie. On pense notamment à l’ampoule électrique, au téléphone (à partir des travaux de Bell), au phonographe et à l’un des premiers appareils de visualisation cinématographique, le kinétoscope. Olivier Asselin, Suzanne Leblanc et David Tomas ont revisité cette histoire en portant leur attention moins sur les inventions réalisées que sur le laboratoire comme lieu d’émergence des possibles et creuset de l’histoire à venir. Une démarche unique cherchant à esquisser une histoire alternative des sciences et des technologies.
Olivier Asselin enseigne au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Il co-dirige en 2010: Precarious Visualities: New Perspectives on Identification in Contemporary Art and Visual Culture, avec Johanne Lamoureux et Christine Ross (McGill-Queen’s University Press) et L’Âge électrique, avec Andrea Oberhuber et Silvestra Mariniello (Presses de l’Université d’Ottawa). Il dirige l’équipe de recherchecréation Menlo Park et fait partie de Médiatopias, un groupe de recherche sur les technologies de localisation dans l’art contemporain (dir. Christine Ross, Université Mc Gill). Il a réalisé plusieurs longs métrages: La liberté d’une statue, Le siège de l’âme, Maîtres Anciens, La fin de la voix, The Last Days of Paris et Un capitalisme sentimental.
Suzanne Leblanc enseigne à l’École des arts visuels de l’Université Laval. Après des études en philosophie analytique du langage, elle entreprend un doctorat en arts visuels et médiatiques portant sur les modalités de théorisation propres au domaine artistique. Ses oeuvres vidéographiques et webographiques furent présentées notamment à AxeNéo7, SKOL, Daïmon et dans le cadre de l’exposition De Fougue et de passion (1997) au Musée d’art contemporain de Montréal. Elle collabore à divers ouvrages : L’imprimé numérique en art contemporain (Éditions Le Sabord, Trois-Rivières) et Penser, dessiner, construire : Wittgenstein et l’architecture (Éditions de l’éclat, Paris). La maison à penser de P. (Éditions La Peuplade), un roman philosophique, est paru en 2010.
David Tomas enseigne à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Artiste et anthropologue, ses oeuvres interviennent à l’interface de l’histoire et de l’anthropologie des médias et entre les cultures et transcultures des technologies de l’image. Son travail a été largement diffusé au Canada, aux États-Unis et en Europe. Il est l’auteur de: Transcultural Space and Transcultural Beings; Beyond the Image Machine: A History of Visual Technologies; A Blinding Flash of Light: Photography Between Disciplines and Media; et DUCTION (en collaboration avec Michèle Thériault).
Cette exposition satellite de l’événement Vidéastes recherchés, est rendue possible grâce à une subvention d’équipe en recherche-création du Fonds québécois de recherche sur la société et la culture.
La Galerie des arts visuels tient à remercier les artistes et tous ceux qui ont contribué au montage de cette exposition : Julie Boutin, Noémie Darisse, Nicolas Désy, Pierre Gagnon, Pierre-Luc Lapointe, Martine Mailhot et Isabelle Sénécal.
Menlo park, le laboratoire de Thomas Edison.
Crédits photo : Andrew Balet
Olivier Asselin
Le Fantôme de l’opéra
Suzanne Leblanc
Images issues du projet Edison-Wittgenstein
David Tomas
Image issue du projet vidéographiques Black Maria