Les Cahiers no 13 et no 14 témoignent d’une programmation spéciale soulignant les 50 ans de l’École, un anniversaire qui s’est écoulée, contre toute attente, sur deux années. Cinq artistes, ayant fait leurs études à l’École au cours de ces cinq décennies, furent choisi·e·s afin de présenter leur recherche actuelle et aborder du même souffle des enjeux liés à leur pratique. Nous vous en proposons ici le premier volet.
Ces célébrations ont été amorcées en pleine pandémie. Or, malgré les contraintes inhérentes aux consignes sanitaires, les nécessaires et constantes adaptations et les différentes phases de confinement, nous avons tenu le phare et avons été en mesure de poursuivre notre mandat de diffusion. Grâce au soutien de la direction de l’École et à celui de notre Faculté, en effet, nous avons poursuivi, non sans quelques interruptions, la diffusion de ces pratiques d’expérimentation auprès d’un public avide d’être en contact direct avec les œuvres. Certaines de ces expositions furent écourtées, d’autres amorcées sans savoir si nous pourrions, en cours de route, les rendre publiques, les dates de certaines autres furent modifiées. Nous tenons à souligner la collaboration précieuse des artistes qui ont accepté de s’adapter à une situation inédite.
Les Cahiers no 13 et no 14 témoignent de cette programmation anniversaire qui s’est écoulée, contre toute attente, sur deux années. Nous vous en proposons ici le premier volet. C’est avec émotion que nous avons amorcé cette suite d’évènements avec une exposition d’œuvres récentes de Serge Murphy, auxquelles il ajoutait, pour notre plus grand bonheur, une série photographique réalisée en 1974, à la fin de ses études. Charles Guilbert, ami, collaborateur et complice de longues date, nous fait ici le cadeau d’un texte à la fois sensible et éclairant, proposant un bilan impeccable du parcours de l’artiste et des enjeux que soulève sa production. Sévia Pélissier fait quant à elle écho, par sa lecture libre et créative, à l’installation La Piscine des arts visuels, un projet ludique de Frédérique Laliberté. Audrey Careau a accepté notre invitation à amorcer un dialogue autour du travail et de l’exposition d’Annie Baillargeon intitulée LE SOIN DES AMAZONES_@squarefemininity. Julia Caron Guillemette nous propose une lecture attentive des œuvres de Marie-Chantal Blackburn, de Delphy Boudreau et de Samah Saidi, trois jeunes artistes qui ont été choisi·e·s pour le Banc d’essai 2021. Nous remercions le Fonds Grant-Mathieu qui offre à chaque année trois bourses de production aux artistes sélectionné·e·s. Enfin, à un moment où la Galerie a dû restreindre l’accès à ses espaces intérieurs, nous avons, pour la toute première fois, invité une artiste à concevoir un projet in situ pour l’espace fenestré de la galerie, situé en façade. Frédérique Hamelin a relevé le défi avec brio. Elle signe ici un texte s’inscrivant dans la suite de son projet intitulé [Image à venir].
Bonne lecture!