Vernissage: 24 octobre 17h - conférence de l'artiste 21 novembre à 16h
PHASE 1: Vue sur la mer
24 octobre – 17 novembre 2019
PHASE 2: Vue sur la terre
21 novembre – 15 décembre 2019
« La migration des peuples suit une trajectoire incertaine, faite d’épreuves, d’exils et de voyages clandestins, mais également de chiffres et de statistiques. Quels sont les impacts des technologies de l’information et de communication sur l’identité des migrants et l’imaginaire collectif? Comment rendre visible la migration des corps humains et autres qu’humains exposés à des processus de calcul et de transformation politiques et économiques? » (Martin Beauregard)
L’exposition présentée à la Galerie des arts visuels prend la forme d’un territoire qui évolue et mute au fil de sa programmation. Elle se déroule en deux temps pour présenter deux œuvres : Vue sur la mer et Vue sur la terre. Ce changement de temps et d’espaces pose un regard sur la complexité de la crise migratoire dans sa relation aux échanges de données et aux médias numériques. Le processus de conception des œuvres implique un programme informatique; celui-ci transforme les paysages et les créatures qui l’habitent sous l’influence de données financières et climatiques captées sur le web. L’exposition aborde cette histoire des migrants profondément marquée par la métaphore de l’envahisseur à laquelle les médias numériques ont largement contribué, que ce soit par l’analyse et la traduction de données liées au contrôle des individus, des communautés, des peuples en déplacement, à la sécurité des frontières, à la surveillance des flux qui constitue et renvoie une image déshumanisée et numérisée de l’expérience, de la vie humaine et de son dessein.
Martin Beauregard vit et travaille à Montréal. En 2015, il a obtenu, avec mention, un double doctorat de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également titulaire d’une maîtrise de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux. Beauregard est professeur en création et nouveaux médias à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions solos, notamment Martin Beauregard, Rock Lamothe Art contemporain, Rouyn-Noranda (2018), L’Impossibilité d’une île, Centre d’exposition, Val d’Or (2017), Drive End, Musée des Beaux- Arts de Montréal (2010). Il a aussi participé à plusieurs expositions collectives et évènements, dont Rencontres internationales Paris/Berlin, Haus der Kulturen, Berlin (2018), FIAV (Festival International d’Art Vidéo de Casablanca), Institut Français, Casablanca (2017), La terre est bleue comme une orange, Musée des Beaux- Arts de Montréal (2011), Hors d’Oeuvres, CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux(2005), et Dreaming Bodies, Asahi Art Square,Tokyo (2005).