Alexandre St-Onge est un artiste intermédia ainsi qu’un performeur sonore qui explore les mutations du corps performatif à travers ses médiations sonores, textuelles et visuelles. Docteur (PhD) en études et pratiques des arts (UQÀM, 2015) et professeur adjoint à l’École d’art de l’Université Laval, il est fasciné par la créativité en tant qu’approche pragmatique de l’insaisissable. Il a publié plus d’une vingtaine d’œuvres et a présenté son travail au Québec, au Canada, au Chili et dans divers pays d’Europe. Il a fondé les éditions|squint|press avec Christof Migone et il crée au sein de collectifs ainsi qu’avec de nombreux artistes : Marie Brassard, Simon Brown, Karine Denault, K.A.N.T.N.A.G.A.N.O., Lynda Gaudreau, Klaxon Gueule, kondition pluriel, Suzanne Leblanc, mineminemine, Line Nault, Jocelyn Robert, Second Regard, Shalabi Effect, undo et Unzip Violence parmi d’autres.
L’approche d’Isabelle Lapierre inclut une diversité de médiums, dont le dessin, la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo et la performance. Son parcours compte des expositions solos et collectives dans plusieurs régions du Québec ainsi que des diffusions vidéo dans différents événements et festivals au Québec et en France. En 2008, elle se joint au collectif Les Fermières Obsédées avec lequel elle pratique la performance pendant plusieurs années. Avec ses collègues Annie Baillargeon et Marie-Hélène Blay, elle fonde en 2015 le collectif B.L.U.S.H., qui se consacre à la création d’œuvres performatives alliant art sonore et arts visuels. Après avoir vécu et travaillé plusieurs années à Montréal, Isabelle Lapierre revient à Québec, sa ville d’origine, où elle poursuit ses recherches dans le cadre d’une maîtrise à l’École d’art de l’Université Laval.
Originaire de Palmarolle, en Abitibi, Katia Martineau vit et travaille à Québec. Elle détient un baccalauréat en études littéraires de l’UQAM et une maîtrise en sciences de l’information de l’Université de Montréal. Sa démarche multiforme, expérimentale, intuitive et relationnelle repose sur des pratiques attentionnelles. Dans le cadre de sa maîtrise en arts visuels à l’École d’art de l’Université Laval, elle s’intéresse à la collaboration avec ses enfants, avec d’autres êtres (humains, animaux, végétaux) ou avec les éléments. Ses propositions ont été présentées de manière indépendante, parfois furtives, de même que sous forme d’ateliers ou d’expositions en bibliothèque publique, dans le cadre de médiation culturelle en art public à la Ville de Québec, de même qu’à l’organisme Sherpa.
Né à St-Félicien au Lac-St-Jean, Mathieu P. Lapierre vit et travaille aujourd’hui à Québec. Il quitte sa région natale alors qu’il a vingt ans pour étudier la cuisine, métier qu’il exerce en parallèle de sa pratique artistique. Il effectue un retour aux études en musique classique avant de s’inscrire en arts visuels au collégial. Les expériences professionnelles multiples de Mathieu alimentent sa pratique artistique, notamment par le travail du son et par la documentation de l’existence sous toutes ses formes. Mathieu étudie aujourd’hui à la maîtrise en arts visuels à l’École d’art de l’Université Laval et s’intéresse particulièrement à la performance, l’art vidéo et l’art sonore. Pour lui, tous les médiums ont leurs qualités et peuvent être utilisés et conceptualisés dans le but de porter ses idées.
Vincent Thériault met en place des assemblages à caractère performatif qu’il entretient entre des outils, matériaux et contextes. Principalement sonore, son travail se façonne par l’improvisation, seul ou en collectif (MMV2005), par la programmation informatique (L’orgue à tuyau et l’entretien de mon bras, Première Ovation Arts Numériques) et par l’installation. Il est actuellement étudiant à la maîtrise en arts visuels de l’Université Laval, et récipiendaire d’une bourse de maîtrise du Fonds de Recherche du Québec Société et Culture (2022). Son travail sonore a été présenté en collectif ou en collaboration au Palais Montcalm (Avatar), à Rimouski (Coopérative Paradis), en Beauce (EXEcentrer), à Kelowna (Laurence Petitpas, Mutatis Mutandis), à Montréal (Produit rien, commissaire Eric Mattson), et à la salle Multi de Méduse (Québec Musiques Parallèles).
Janet Bennett, Vibrant Matter: A Political Ecology of Things, Durham : Duke University Press.
Julie Laplante, « Agentivité », Anthropen, Université Laval, 2020.
Markus Schlosser, « Agency », Stanford Encyclopedia of Philosophy, The Metaphysics Research Lab Center for the Study of Language and Information, Stanford University, Stanford, CA, 2019 (2015).
Bruno Latour, « Prendre le pli des techniques », Réseaux, éd. La Découverte, 2010/5, no 163 (dossier thématique : Un tournant performatif ? Retour sur ce que « font » les mots et les choses).