Vernissage: Jeudi 14 janvier 2016, 17h00
La Galerie des arts visuels présente l’exposition Banc d’essai regroupant les œuvres de jeunes artistes inscrites en 2e année du baccalauréat en arts visuels de l’École d’art de l’Université Laval. Cette 11e édition regroupe les œuvres de Rosalie Gamache, Angela Eve Marsh, Florence Morissette et Andréanne Perron. La Galerie des arts visuels poursuit ainsi un volet important de son mandat, le développement de la relève en arts visuels à Québec.
De retour d’une formation à Florence, en 2014, Rosalie Gamache expose à la Maison de la culture Mercier de Montréal une série d’œuvres faisant écho à l’esthétique de la Renaissance italienne. Elle sublime un savoir-faire technique et une dextérité sans contredits dans une démarche d’appropriation des plus personnelle. Pour Banc d’essai, elle explore la représentation du travail pictural lui-même par une suite de mise en abîme jouant sur la corde raide du réel et de l’illusion.
Après des études en histoire de l’art et une maîtrise en éducation à l’Université de Toronto, Angela Eve Marsh poursuit des études en arts visuels à Québec. Elle présente ici des dessins à la facture sensible faisant référence aux phénomènes naturels : arbres, racines, tourbillons… qui ont pour elle une charge métaphorique. Ailleurs, d’étranges objets translucides et fragiles, faits de plastique récupéré, résultent d’un travail intime et minutieux de couture et de broderie qui vient resserrer, contraindre la matière et lui donner un caractère organique.
Florence Morrissette joue également dans le registre de l’intime. Ses images du quotidien nous sont transmises par le biais de supports ou de médiums précaires souvent voués à la destruction. L’effacement, le fuite du temps, une fragilité parfois brutale, interpelle la mémoire et évoque un univers personnel, voire autobiographique. Photographie, peinture, collage forment des ensembles à l’atmosphère feutrée qui transpose l’expérience avec une poésie certaine.
Andréanne Perron sublime le presque rien avec un doigté et un engouement singuliers. À l’aide de rebuts, de matériaux trouvés et souvent considérés comme indésirables, elle compose des ensembles qui défient ce chaos annoncé. D’une sensibilité urbaine, ces éléments surchargés de sens rencontrent des technologies plus complexes, vidéographiques ou audios. Un contraste vivant qui donne lieu à un projet installatif hybride et immersif.
Impact campus – Article du 18 janvier 2016
Entrevue radiophonique
CKRL émission L’Aérospatial, janvier 2016