Ces Cahiers no 12 ont été conçus dans un contexte d’incertitude et de grande créativité tout à la fois: entre les préparatifs entourant les célébrations des 50 ans de l’École d’art et la pandémie de la COVID-19. Ce numéro des Cahiers retrace donc nos activités en salle de l’année 2019-2020.
Tout d’abord, ce magnifique et généreux projet d’Olivier Moisan-Dufour pour lequel nous avons voulu recréer l’effet de profusion si caractéristique de son modus operandi.
Martin Beauregard nous aura quant à lui fait le cadeau d’une proposition imprévue: un projet en deux phases dont le caractère évolutif est venu briser nos modes habituels d’habiter le temps.
Émouvant Banc d’essai où Marie-Félix Collette présentait une performance qui nous a tous ébranlés et qui s’est poursuivie au fil du trimestre par une suite d’actions furtives.
Mathieu P. Lapierre témoignait quant à lui d’un plaisir incessant du faire, avec ses non-objets bricolés et éphémères.
Danielle Cormier, tout au contraire, aura dévoilé son savoir-faire technique, mais encore une fois pour mieux parler de l’éphémérité et du passage du temps qu’elle tente paradoxalement de capter.
Avec Le cercle d’Arcadie, Amélie Laurence Fortin aura amorcé, à la Galerie des arts visuels, un autre cycle, plus baroque, avec ce projet radicalement in situ. Écourtée, cette exposition aura eu cependant tout le temps de nous atteindre. Merci à l’artiste pour sa collaboration alors que nous souhaitions partager avec vous ses coups de cœur, influences, références, sur notre plateforme Instagram.
Enfin, merci aux auteur.e.s, de provenances et d’expériences diversifiées, avec qui nous avons eu des échanges précieux: Suzanne Leblanc, Mathilde Bois, Delphine Egesborg et Jean-Michel Quirion.