Jeudi 21 janvier 2016 à 16h30 | Local 3153, Édifice La Fabrique
Les contradictions abondent au sein des discussions entourant l’espace public, de telle sorte que le concept semble essentiellement paradoxal. Il est entre autres marqué par la division capitaliste du territoire en propriété privée ou étatique. Dans cette présentation, Adrian Blackwell examine de quelle manière ses œuvres abordent divers paradoxes liés à cette question: affinité et désaccord, représentation et présentation, privé et publicité, matérialité et immatérialité… Ces polarités inhérentes ouvrent un éventail de positions contradictoires offrant un espace conceptuel permettant le débat et la contestation.
Adrian Blackwell est artiste, auteur et designer. Sa recherche porte sur les relations entre l’espace physique et les forces politico-économiques. De plusieurs expositions dans divers centres d’artistes et institutions au Canada, en Angleterre, aux États-Unis et en Chine, signalons: la Biennale de Shenzhen (2005), la Biennale de Chengdu (2011), Circles Describing Spheres, au Haverford College (Penn.) et à la OCAD University’s Onsite Gallery (2014), Furnishing Positions, à la Blackwood Gallery (2014), l’intervention Migrant Choir, en collaboration avec Public Studio, à la Biennale de Venise (2015), et Mirror Circles for Ba Jin, à la Shanghai Urban Space Art Season (2015). Notons quelques écrits récents: «Forms of Enclosure in the Instant Modernization of Shenzhen», Volume #39, 2013, et «What is Property?», Journal of Architectural Education, vol. 68, 2014. Il rédigeait en 2015 un essai intitulé «Not a Tribute to Liberty» dans le catalogue de l’exposition de Samuel Roy-Bois, Oakville Galleries. Il enseigne à l’École d’architecture de l’Université de Waterloo. Membre du Toronto’s Anarchist Free School et du Toronto School of Creativity and Inquiry, il a fondé le journal Scapegoat: Architecture / Landscape / Political Economy.
Ce programme de conférences est présenté grâce au soutien du Conseil des arts du Canada