Du 19 novembre au 21 décembre 2024
Exposition «Rage et Paillettes» de Juliette Matte-Breton
Salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins
14 avril à 15h
Caféine - Édifice La Fabrique
En tant que nouvelle voie de sortie faisant obstacle aux multiples crises planétaires, la décroissance englobe toutes les sphères de notre société, c’est-à-dire l’économie, l’environnement et la politique. Au cours de l’actuelle ère survient un grand nombre de crises ayant un impact majeur sur la vie de demain. Comment faut-il adapter notre manière de vivre, d’être et de penser pour ainsi diminuer les impacts futurs ? Chapeautée par Arianne Daoust et Luc Lévesque, la prochaine édition de la revue Inter aborde la décroissance sous de nombreuses facettes, particulièrement à l’intérieur de l’art. À l’occasion de la parution du numéro, nous vous invitons à une discussion sur ce thème. Comment la décroissance peut-elle s’incarner dans l’art ? Comment développer un art pouvant répondre et aider la société d’aujourd’hui ? Comment adapter les moyens et les pratiques citoyennes à un monde destiné à être toujours plus surchargé d’objets ? Voilà quelques questions qui seront abordées lors de la discussion à laquelle vous êtes invités à participer. Louis Marion et Katya Montaignac, conférenciers ayant participé au numéro de la revue, seront sur place pour échanger avec le public.
Bio des invités
Louis Marion détient une maîtrise en philosophie. Écrivain, militant et objecteur de croissance, cofondateur du MQDC (Mouvement Québécois pour une décroissance conviviale), il s’intéresse depuis longtemps à la critique de la société thermo-industrielle. Il a coécrit plusieurs livres et a notamment publié Comment exister encore ? Capital, techno-science et domination (éditions Écosociété) et a contribué à faire connaître la pensée du philosophe Gunther Anders au Québec.
Artiste en danse et dramaturge, Katya Montaignac crée des « objets dansants non identifiés ». Jeux chorégraphiques, spectacles participatifs, séminaires in(ter)disciplinaires ou banquets performatifs, son travail suscite des collaborations inattendues à travers la mise en jeu d’une diversité de corps et de voix. Riche de nombreuses expériences collectives, notamment avec La 2e Porte à Gauche et plus récemment avec La Pieuvre (groupe de réflexion tentaculaire sur l’évaluation de l’art·iste), sa démarche s’inscrit dans une pratique de l’invitation et du dialogue. Docteure en études et pratiques des arts, elle écrit également sur la danse en tant que chercheuse indépendante.