20 décembre 2024
19 décembre 2022
Article paru dans Le Soleil le 17 décembre 2022 par Josianne Desloges
Les lauréats des 30e prix VIDERE en arts visuels ont été dévoilés le 28 novembre. Outre l’occasion de souligner l’apport de BGL (prix Reconnaissance) et la pertinence de la pratique d’Annie Baillargeon (prix Création), nous y avons vu l’opportunité de revenir sur la pratique de Philip Gagnon, gagnant du prix Relève.
Son Carnaval pour célébrer le 52e anniversaire de l’École d’art, présenté dans les anciens locaux des Copies de la capitale, a été l’objet d’un texte dans cette chronique en septembre. Ce fut un premier contact avec ses pratiques d’infiltration textuelles, ses questionnements contextuels et La galerie qui tuffera pas 3 ans, son espace d’exposition mobile logé dans une Hyundai Accent.
Nous nous rencontrons cette fois-ci au banc-sculpture de Melvin Florès, aux abords de la rivière Saint-Charles. Celui-ci a été l’objet d’une intervention de Philip Gagnon devant des professeurs et le directeur de l’École d’art. Après avoir raconté l’histoire de l’œuvre et du lieu, le candidat à la maîtrise a couvert le banc de peinture or.
«L’audience était témoin du geste, donc devenait complice du vandalisme», explique-t-il. La situation ambigüe a suscité malaises, tensions, questions, puis un ultimatum : nettoyer le banc en moins de 48 heures. […]
Lire l’article complet: L’inconfort et le bancal vus par Philip Gagnon, lauréat du prix VIDERE relève