Le Devoir | La poésie mécanique de Pascale Leblanc Lavigne

Article paru dans Le Devoir le 30 novembre par Olivier Du Ruisseau

Pour comprendre comment les artistes d’ici façonnent la matière pour en extraire leur vision du monde, il faut aller à leur rencontre. Mise en lumière est une série de portraits qui paraît chaque fin de mois. Des incursions dans l’univers de créateurs qui travaillent leurs œuvres de manière inusitée, en retrait de l’actualité culturelle.

Dans un milieu des arts visuels qui se prend souvent trop au sérieux, la créatrice d’installations cinétiques et sonores Pascale Leblanc Lavigne fait bande à part. « Une machine, c’est censé servir à quelque chose, dit-elle. Mais mes oeuvres ne servent à rien. Elles traduisent toujours une forme d’ironie, ouvrant la porte à l’humour. »

S’en dégagent néanmoins des prises de position sérieuses, notamment sur les conventions en matière d’exposition, sur la mise en espace dans le monde de l’art. Autrement dit, sa démarche, qui pourrait la faire passer pour une vraie geek, une technomaniaque, est plutôt celle d’une bricoleuse déterminée, voire d’une punk. […]

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Source: Le Devoir