Une recherche à la rencontre de l’art contextuel, de l’écriture et du dessin


 

Salle 3153 (salle de critique)
Édifice de La Fabrique

karenDans le cadre du programme de conférences L’Art et l’écrit

Les œuvres de Karen Elaine Spencer déclinent les possibles de l’écriture et du texte. Les mots s’immiscent dans le paysage urbain, donnent lieu à des actions performatives ou s’accumulent à l’envi dans le contexte d’une production picturale. Ils constituent dès lors un matériau dont l’artiste explore tout à la fois le potentiel de communication et l’illisibilité.

Ainsi, sa recherche se déploie entre un intérêt pour les codes, ou le lisible, et la tentative toujours vaine de transmettre, de livrer un message. Lire, déchiffrer, traduire activent l’ouverture et la mobilité du sens.

This, the crux of translation, interests me but rather than seeking the closure of clarity I tend to linger over the cracks and spills and floods, where the unsaid seeps into the text, or where silence, non-transferability resides.

Karen Elaine Spencer vit et travaille à Montréal. Après des études au Nova Scotia College of Art (NASCAD), elle entreprend une maîtrise à l’Université du Québec à Montréal (2001). 
En 2015, elle présente le projet letters home/lettres à ma mère, successivement à la Galerie B-312, à Montréal, et à la galerie ELLEPHANT, à Toronto. De plusieurs participations à des expositions collectives, signalons: One Day, présentée à ELLEPHANT (Toronto, 2016), Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (2015), Coming to Terms, à la galerie Little Berlin (Philadelphie, 2015), New York Stories: Twenty Years of ISCP (Brooklyn, 2014), La moitié du monde est une femme, à la Grande Bibliothèque de Montréal (2013), enfin, Furtive Conundrum: Practicing the Furtive, à la 1612 Gallery (Vancouver, 2011), dont le commissariat fut assumé par Mariane Bourcheix-Laporte et Ryan Mathieson. Karen Elaine Spencer était en résidence à la Cité Internationale des arts de Paris (2005), au John Snow House à Calgary (2011), au International Studio and Curatorial program de Brooklyn (2012). En 2014, à l’invitation de la Galerie des arts visuels, elle réalisait, en collaboration avec Nadia Myre, un projet d’art public sur l’édifice du Théâtre de la Bordée. Karen Spencer recevait en 2012 le Prix La Centrale et était parmi les finalistes du Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec en 2016. Ses œuvres font partie de diverses collections publiques dont: la Banque d’œuvres d’art du Canada, the Bibliothèque nationale du Québec, le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, la Collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec.